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PAC par températures négatives en Tarn-et-Garonne : bonnes pratiques pour garder du rendement

PAC par températures négatives en Tarn-et-Garonne : bonnes pratiques pour garder du rendement
Publié parLes experts AES Clim 82
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Quand le thermomètre passe sous zéro en Tarn-et-Garonne, votre PAC peut perdre en efficacité. Découvrez les bons réflexes pour garder un bon COP : dégager l’unité extérieure, optimiser la loi d’eau, piloter l’appoint électrique et suivre votre consommation. AES Clim 82 vous guide pas à pas pour traverser l’hiver sereinement, à Montauban et dans tout le 82.

En hiver, les habitants de Montauban, Castelsarrasin, Moissac, Caussade ou Nègrepelisse voient parfois le mercure passer sous 0 °C. Votre pompe à chaleur doit alors fournir un effort supplémentaire pour maintenir le confort. Comment éviter la chute de performance et préserver un bon COP quand il gèle ? Voici notre guide terrain, pensé par AES Clim 82, pour optimiser votre système et traverser les pics de froid sans stress. Dans les premiers mots, rappelons l’essentiel : pompe à chaleur grand froid, COP basse température, PAC Montauban hiver, déperditions, appoint électrique, optimisation réglages — autant de leviers concrets que nous abordons ici avec une approche pédagogique, locale et actionnable.

Pourquoi ces mots-clés sont-ils importants ? Parce qu’ils reflètent les situations réelles que nous rencontrons sur le terrain en Tarn-et-Garonne (82) : bâtiments plus anciens avec des déperditions significatives, épisodes de gel, unités extérieures parfois mal dégagées, réglages d’usine non adaptés, ou encore appoint électrique trop sollicité. Avec quelques bonnes pratiques (dégivrage maîtrisé, optimisation réglages via la loi d’eau, surveillance de la COP basse température, suivi consommation), votre PAC peut rester performante, confortable et économe, même lors d’un épisode « PAC Montauban hiver » où le vent d’Autan se mêle au gel matinal.

Pourquoi une PAC perd-elle du rendement sous 0 °C ? Comprendre le COP et les contraintes réelles

Le COP (coefficient de performance) compare l’énergie restituée à l’énergie électrique consommée. Quand l’air extérieur se refroidit, la quantité de chaleur disponible diminue, la PAC travaille plus, et le COP basse température chute. À cela s’ajoutent les cycles de dégivrage : la machine inverse son fonctionnement quelques minutes pour dégeler l’échangeur, ce qui temporairement ne chauffe pas la maison et consomme. Enfin, des déperditions élevées (mauvaise isolation, fuites d’air, plancher non isolé, ponts thermiques) augmentent la demande de chaleur et peuvent forcer le recours à l’appoint électrique.

Les PAC modernes gèrent bien ces contraintes, mais leur performance d’ensemble dépend fortement de l’installation (puissance correctement dimensionnée), de l’environnement (unité extérieure dégagée), et… des réglages. En résumé : plus les conditions sont sévères, plus l’optimisation des réglages et la qualité de l’entretien pèsent sur le résultat. La bonne nouvelle : de nombreux leviers sont simples à mettre en œuvre chez vous.

Autour de l’unité extérieure : dégagement, écoulement et protection contre le givre

L’unité extérieure est votre échangeur avec l’air. En hiver, c’est là que se joue une grande partie du rendement. Nos conseils d’artisan à Montauban :

  • Dégagement à 360° : laissez au moins 30 cm libres sur chaque côté et 60 cm devant la face soufflage. Évitez tout obstacle qui recycle l’air froid.
  • Hauteur par rapport au sol : surélevez la PAC (socle ou pieds) pour rester au-dessus d’une éventuelle couche de neige et faciliter l’écoulement des condensats. Un lit de graviers évite la formation de glace sous la machine.
  • Écoulement des condensats : en dégivrage, la PAC rejette de l’eau. Prévoyez un drain vers un point perméable (graviers) pour éviter la glace. Ne dirigez pas l’eau vers un passage fréquenté.
  • Éviter les abris étanches : un capotage mal conçu étouffe l’air et fait chuter le COP. Préférez des pare-vents ajourés si nécessaire.
  • Anticiper les végétaux : taillez les haies proches en automne et retirez les feuilles mortes aspirées par la grille.

Un rapide contrôle visuel après une nuit de gel permet souvent d’identifier un simple problème de glace au pied ou un obstacle au soufflage. En cas de bloc de glace récurrent, consultez-nous : on vérifie le cycle de dégivrage, la pente du drain et la hauteur d’installation.

Unité extérieure PAC avec dégagement neige et givre léger

Optimiser les réglages de chauffage : loi d’eau, consigne et inertie

Sur les PAC air/eau, la loi d’eau (ou compensation climatique) est le réglage majeur pour garder un bon COP en hiver. Elle ajuste la température de l’eau de chauffage en fonction de la température extérieure. Deux paramètres clés : pente et parallèle (ou décalage). Une pente trop forte ou une consigne d’eau inutilement élevée tirent le COP vers le bas. À l’inverse, une loi d’eau optimisée réduit le recours à l’appoint électrique et stabilise le confort.

Notre méthode AES Clim 82 (adaptée à votre logement et vos émetteurs) :

  1. Partir d’une base fournie par le fabricant ou l’installateur.
  2. Observer sur 48 à 72 h en période froide : température intérieure, confort ressenti, conso électrique, cycles de dégivrage.
  3. Affiner par petits pas : diminuer la pente si la maison dépasse la consigne ; augmenter légèrement si vous n’atteignez pas la température.
  4. Limiter les surchauffes nocturnes : inutile de monter fort la nuit, l’inertie du bâti joue pour vous.

Loi d’eau et types d’émetteurs : plancher chauffant vs radiateurs

Plancher chauffant : très bon allié du COP grâce à sa basse température (30–35 °C typiquement). On évite les surchauffes et on laisse fonctionner de manière continue avec une pente douce. Les arrêts/redémarrages fréquents pénalisent l’inertie.

Radiateurs : viser la température d’eau la plus basse qui garantit le confort. Sur des radiateurs fonte ou acier, la loi d’eau est souvent un peu plus raide, mais on peut parfois compenser par un équilibrage fin et une meilleure isolation.

Anti-cyclage, hystérésis et programmation

Un cyclage excessif (arrêts/redémarrages rapprochés) réduit l’efficacité et l’usure. Ajustez la bande d’hystérésis (écart autour de la consigne) pour allonger les cycles. Privilégiez des programmations simples : une consigne de confort stable et une légère réduction nocturne (1 °C) suffisent souvent. Évitez les baisses drastiques qui seront « rattrapées » au prix d’un COP plus faible.

Réglage de la loi d’eau sur le contrôleur de PAC

Bien piloter l’appoint électrique pour ne pas exploser la consommation

L’appoint électrique est là pour épauler la PAC quand l’écart entre besoin et puissance disponible devient trop important (point de bivalence). Mais s’il se déclenche trop tôt, la facture grimpe vite. Nos recommandations :

  • Relever le point de bivalence quand c’est pertinent, afin que la PAC couvre le maximum des besoins. Sur certaines installations, passer de -2 °C à -4 °C peut faire la différence.
  • Étager l’appoint : activer par paliers (ex. 1 kW puis 2 kW) plutôt qu’un mode tout-ou-rien. Cela stabilise la température et limite les pics de conso.
  • Vérifier la puissance disponible au tableau électrique. Un appoint trop fort pour l’abonnement peut déclencher des coupures. Un électricien peut ajuster le calibrage et la protection.
  • Privilégier le priorité PAC : la PAC doit rester l’acteur principal ; l’appoint n’intervient qu’en soutien ponctuel.

Sur les PAC air/air (clim réversible), l’appoint électrique n’est pas toujours intégré. Le bon réflexe : conserver une consigne réaliste (19–20 °C) et éviter les coups de chauffe trop élevés qui dégradent le COP. Un entretien du module intérieur (filtres propres) est crucial pour que la machine souffle le bon débit d’air.

Hydrobox PAC avec ballon tampon et module d’appoint électrique

Suivre la consommation et le COP en conditions réelles

On progresse sur ce qu’on mesure. En hiver, corrélez votre consommation avec la température extérieure. Deux ressources utiles :

Astuce AES Clim 82 : notez la température de départ (eau) et la température extérieure matin et soir pendant une semaine froide. Si la maison n’atteint pas la consigne malgré une eau élevée, vous êtes probablement limité par les émetteurs (surface d’échange) ou par les déperditions. Une action sur l’isolation ou l’équilibrage des radiateurs peut faire gagner de précieux points de COP.

Certains fabricants fournissent des outils de diagnostic (webserver, appli) qui affichent les heures de fonctionnement compresseur, les cycles de dégivrage, et les appels d’appoint. Ces données, croisées à vos relevés Linky, éclairent les bons réglages.

Suivi conso Linky sur smartphone avec courbe de température

Entretien préventif et vérifications hivernales

Un entretien régulier sécurise la performance, surtout par températures négatives :

  • Filtres (air/air) et grilles : nettoyez les filtres du split toutes les 4 à 6 semaines. Une baisse de débit d’air pénalise le COP et le dégivrage.
  • Échangeur extérieur : un contrôle visuel suffit souvent. Ne grattez pas les ailettes gelées : laissez la machine dégivrer automatiquement.
  • Condensats : assurez-vous que le drain n’est pas obstrué. Un gel sous l’unité peut bloquer le ventilateur ou créer des vibrations.
  • Pression côté eau (air/eau) : vérifiez la pression à froid selon les préconisations (souvent 1,0–1,5 bar pour une maison individuelle). Un appoint d’eau peut être nécessaire.
  • Vannes et circulateurs : écoutez les bruits anormaux ; un équilibrage ou un désembouage peut s’imposer si certains radiateurs chauffent mal.

En tant qu’entreprise locale, AES Clim 82 propose des contrats d’entretien adaptés aux PAC air/air et air/eau, pensés pour le climat du Tarn-et-Garonne. Un passage avant ou pendant l’hiver permet d’optimiser la loi d’eau, vérifier l’appoint, contrôler les sécurités et anticiper tout dysfonctionnement.

Pompe à chaleur en fonctionnement par gel à Montauban, extérieur dégagé et drain actif

Gardez du rendement, même par grand froid

AES Clim 82 optimise vos réglages et sécurise votre confort avec un diagnostic hivernal sur mesure.

Cas pratiques en Tarn-et-Garonne : ce que nous observons l’hiver

Maison briques à Montauban, radiateurs fonte : chute de confort par -3 °C. Loi d’eau trop agressive (+ fortes oscillations). Nous avons abaissé la pente, rehaussé légèrement le parallèle, et limité l’appoint par paliers. Résultat : confort stable à 20 °C, -12 % de conso sur la vague de froid suivante.

Pavillon à Castelsarrasin, plancher chauffant : cycles de dégivrage trop fréquents. Diagnostic : recyclage d’air à cause d’un brise-vue plein. Remplacement par un écran ajouré + rehausse de l’unité et drain vers graviers. Résultat : dégivrages réduits, COP amélioré.

Maison à Moissac, combles peu isolés : difficulté à atteindre la consigne par -4 °C malgré eau à 45 °C. Analyse : déperditions fortes en toiture. Isolation complémentaire + équilibrage radiateurs. Résultat : eau à 40 °C suffisante, appoint moins sollicité.

Maison briques du 82 avec PAC en fonctionnement par temps froid

Clim réversible (PAC air/air) par grand froid : gestes gagnants

Pour une climatisation réversible utilisée en chauffage, les bonnes pratiques diffèrent légèrement :

  • Filtres impeccables pour maintenir le débit d’air.
  • Orientation des volets vers le sol pour favoriser la stratification et éviter de chauffer le plafond.
  • Consigne mesurée (19–20 °C) et ventilation en mode Auto pour stabiliser les cycles.
  • Unité extérieure dégagée comme pour les PAC air/eau, avec écoulement des condensats.

Un split bien entretenu et correctement dimensionné garde un bon COP même près de 0 °C. Sur des épisodes plus rudes, un chauffage d’appoint ponctuel peut être utile dans les pièces secondaires, en complément du split principal.

Isolation, ventilation et réglages : le trio gagnant du COP en hiver

Optimiser les réglages ne fait pas tout : la performance réelle d’une PAC dépend des déperditions du bâtiment.

  • Isolation : combles, menuiseries, plancher bas… Chaque amélioration réduit la puissance nécessaire et permet à la PAC de travailler à plus basse température, donc avec un meilleur COP.
  • Ventilation : une VMC équilibrée renouvelle l’air sans sur-ventiler. Une extraction trop forte refroidit le logement.
  • Émetteurs : radiateurs sous-dimensionnés = eau trop chaude = COP en baisse. Un ajout de surface (radiateur plus grand, panneau supplémentaire) peut tout changer.

Chez AES Clim 82, nous analysons l’ensemble du système pour proposer des réglages et des améliorations réalistes, au bon moment et au bon coût.

Quand appeler un professionnel local ?

Appelez-nous si vous constatez :

  • Glace récurrente sous l’unité malgré un drain correct.
  • Arrêts intempestifs ou codes défaut par grand froid.
  • Confort insuffisant malgré une eau de chauffage élevée.
  • Consommation anormale ou appoint qui tourne en continu.

Nous intervenons rapidement en Tarn-et-Garonne (Montauban et alentours) pour diagnostiquer, entretenir et optimiser vos PAC. En tant qu’entreprise certifiée et proche du terrain, AES Clim 82 met l’accent sur la pédagogie : nous vous expliquons chaque réglage et vous laissons des repères simples à suivre.

Checklist express : maintenir un bon COP quand il gèle

  • Dégager l’unité extérieure (air libre, drain, surélévation).
  • Régler la loi d’eau au plus juste (pente/décalage).
  • Piloter l’appoint électrique par paliers et en dernier recours.
  • Mesurer sa conso (Linky) et observer les cycles de dégivrage.
  • Entretenir filtres, échangeurs et vérifier la pression d’eau.
  • Agir sur les déperditions (isolation, menuiseries, fuites d’air).

Avec ces réflexes et un suivi régulier, votre pompe à chaleur reste performante tout l’hiver, même en cas de températures négatives. Et si vous souhaitez un diagnostic hivernal complet, l’équipe AES Clim 82 est à votre écoute pour adapter précisément vos optimisation réglages à votre habitat.

Envie d’aller plus loin, d’anticiper la prochaine vague de froid et d’améliorer durablement votre confort ? Contactez AES Clim 82, votre expert local en climatisation, PAC air/air et air/eau, chauffage et entretien en Tarn-et-Garonne.

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A propos de l'auteur

Les experts AES Clim 82

Basée à Montauban, l’équipe AES Clim 82 accompagne les particuliers et les professionnels du Tarn-et-Garonne dans leurs projets de climatisation, chauffage et énergies renouvelables. Forts de notre expérience terrain, nous partageons ici nos conseils pour vous aider à faire les bons choix en matière de confort thermique et de performance énergétique.